Pelagos : premier sanctuaire transfrontalier en méditerranée
- petitprincebandol
- 15 avr.
- 2 min de lecture

Dauphin, rorqual, baleine... Comment le projet Pélagos entend préserver les mammifères marins de la mer Méditerranée
C'est une initiative lancée en 2021. Pélagos est la première aire transfrontalière de Méditerranée destinée à la protection des mammifères marins. La zone est dite remarquable tant elle abrite une biodiversité hors-norme. Mais ce trésor est menacé notamment par l'afflux touristique qui constitue un risque pour son avenir. Raison de plus pour trouver les moyens de préserver cet environnement.
C’est un espace protégé, grand de 87 000 km2, en mer Méditerranée. Ici vivent des milliers de mammifères marins.
La raison pour laquelle le sanctuaire Pélagos a vu le jour il y a 26 ans. Aujourd’hui, institutions et associations s’attellent à les protéger.
C’est le cas de SOS grand bleu qui observe chaque jour la richesse de ces eaux : "Ça va du dauphin jusqu’au rorqual commun la grande baleine de Méditerranée en passant par le cachalot et après, même en dehors des cétacés il y a d’autres espèces dont beaucoup de tortues", résume Arnaud Guillard, skipper et navigateur de l'association SOS Grand Bleu.
Le département des Alpes-Maritimes souhaite aller plus loin.
Alors qu’il signera bientôt son entrée dans le consortium pélagos, un nouveau parc maritime départemental pourrait voir le jour à Roquebrune Cap Martin : "ça consiste à faire de la surveillance, ça consiste à faire de la préservation, à organiser un circuit sous-marin pour découvrir la faune et la flore" précise, de son côté, Charles-Ange Ginésy, le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes.
Pélagos est la première aire transfrontalière de Méditerranée destinée à la protection des mammifères marin
Docteur en océanographie, plongeur professionnel, François Sorona, chercheur océanographe, aimerait lui revoir la réglementation en vigueur pour la navigation, notamment pour protéger les cachalots, premières victimes des bateaux : "c’est une toute petite population, quelques centaines et que les mères ne peuvent pas avoir beaucoup de petits donc la population ne se renouvelle pas facile ; par conséquent chaque cachalot qui meurt".
L’autre grand défi du sanctuaire Pélagos ce sont les micro-plastiques. Présents partout et ingérés par les espèces, même microscopiques.
Aujourd'hui, moins de 9% de la mer Méditerranée est officiellement sous un statut de protection et près de la moitié de cette zone est constituée par le Sanctuaire Pelagos. Toutefois, la majeure partie du Sanctuaire n'est pas sous protection stricte.
Comme le rappelle le département des Alpes-Maritimes, on compte 14 500 espèces marines recensées en Méditerranée dont 12 300 sont visibles à l'œil nu. Sur la façade méditerranéenne française on compte 100 aires marines. Inutile de rappeler que tout cela est fragile et qu'il faut veiller à en prendre soin.
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